Bulletin n° 7 Avril 2000
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Page accueil du "DOSSIER OURS DES PYRENEES"
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Appel national pour sauver les ours en Pyrénées Central
Rencontre exceptionnelle avec les deux orphelins de Mellba
Le rapport "BONREPOS", Président du Comité de Massif des Pyrénées, correspond parfaitement à ce que l'on pressentait.
A savoir la volonté affirmée d'enrayer la réintroduction de l'ours brun.
Cet honorable parlementaire Ariégeois, aux griffes acérées, considère que le retour du plantigrade est incompatible avec l'élevage extensif. L'inobjectivité des arguments développés et les contradictions de plusieurs éléments, notamment liés à l'aménagement des cabanes et au nombre des estives gardées, donnent à l'ensemble un aspect peu crédible. En fait, ce rapport apparaît plus politique que technique. Néanmoins, dans l'attente de connaître le degré de crédibilité accordée à cet avis par les autorités compétentes, notre association se doit de demeurer attentive. Ainsi, si besoin était, il nous sera aisé de manifester collectivement notre détermination face à cet élu partisan qui prétend parler au nom de tous ses pairs de la montagne.
Alain LADEVEZE
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Appel national pour sauver les ours
en Pyrénées Centrales
Urgent !!!
En raison de l’amendement 25 du Député ariégeois Augustin BONREPOS qui, dans le cadre de la loi chasse en discussion, prévoit la capture des ours réintroduits, nous sollicitons votre mobilisation rapide et efficace pour faire circuler et exposer dans tous les lieux publics la présente pétition. Celle-ci doit nous parvenir avant le 20 AVRIL 2000, terme de rigueur. Elle sera remise à Madame VOYNET, Ministre de l’Environnement, que nous rencontrerons, avec d’autre s, pour demander le retrait de cet article voté en catimini. Merci de votre aide... le destin des ours des Pyrénées Centrales est entre vos main.
Cordialement.
Le Président
- Alain LADEVEZE
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ILS ONT SOUTENU LA REINTRODUCTION DE L'OURS
De nombreuses personnalités ont accepté de faire partie du Comité de parrainage de l'association de soutien à la réintroduction de l'ours brun dans les Pyrénées Centrales.
Jean-Jacques ANNAUD (réalisation), Philippe ANDRAU (docteur en droit), Philippe ARNOLD (directeur du Conseil Général du Haut-Rhin), Bertrand AUBAN (Conseiller Général, canton St Béat), René BACOU (Conseiller régional), Bertrand BATTLE (Conseiller régional), Francis BAYARD (professeur de médecine), Michel BARNIER (Ministre des affaires européennes), Jean-Pierre BASTIANI (Député), Alain BENETEAU (Conseiller régional), Maryse BERGE-LAVIGNE (sénateur), Monique BIDON (épouse du Préfet de région, marraine de Mellba), Albert CERVER (Conseiller régional), Yves COPPENS (professeur au Collège de France), Henri DE LASSUS (Conseiller régional), David DOUILLET (champion Olympique de Judo), Michèle FERIN (épouse du sous-préfet, marraine de Pyros), Pierre FUZIES (Président de la Fédération de Chasse de Haute Garonne, vice-président du Conseil Régional), le Général BIGEARD, Jean-Louis GOXES (Conseiller régional), Robert HUGUENARD (Député), Jean-Louis IDIART (Député), Pierre IZARD (Président du Conseil Général de Haute Garonne), Christian JUMEL (Conseiller régional), Louis LARENG (Professeur de médecine, créateur du SAMU), Guy LEQUEVAQUES (Sénateur), Georges LEPINEUX (Explorateur polaire), Jacques MAILLET (Président du Fonds Français pour la nature), Gérard MARASSE (Conseiller Général, canton d'Aspet), Claude NOUGARO (Chanteur), Jean PEYRAFITTE (Sénateur), Patrick POIVRE D'ARVOR (Journaliste), Christian RAYNAL (vice-Président du Conseil régional), Jean-Pierre RIVES (Ancien Capitaine du XV de France), Gérard ROUJAS (Sénateur), Ségolène ROYAL (ancien Ministre de l'Environnement), Jacques RUFFIE (Professeur de médecine), Paul de la PANOUSE (créateur de parcs zoologiques), René WILLEMONT (Conseiller régional).
ASSOCIATION DES AMIS DE L'OURS EN PYRENEES CENTRALES.
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Ancien stagiaire à l'ADET durant l'hiver 98/99, ma formation en environnement m'a permis de partir 3 mois l'été dernier au Québec.
Fini les Pyrénées Centrale et ses ours brun, place alors à un stage dans un centre de recherche sur le Saumon d'atlantique. La chance a voulu que le camp de recherche du CIRSA (centre inter universitaire de recherche sur le Saumon d'atlantique)soit situé dans une des plus belles région du Québec : le Parc National du Saguenay-St Laurent sur la station de la Baie Sainte Marguerite du Fjord du Saguenay.
Mes travaux de terrain m'ont familiarisé avec de nouvelles espèces de la faune locale : Rorqual commun, Béluga, Pygargue à tête blanche, castor, orignal et... des ours noirs !
Après avoir travaillé en France dans une Association participant activement au programme de réintroduction de l'ours dans les Pyrénées centrales, quelle ne fut pas ma joie de pouvoir enfin approcher de tels plantigrades en milieu naturel. Bien sûr, les effectifs d'ours noirs au Canada n'ont rien à voir avec ceux des ours bruns de France, mais l'émotion était tout de même au rendez-vous lors des quatre rencontres avec eux. Grâce à tout ce que j'ai entendu dans les Pyrénées et au Québec, la peur ne fut jamais présente dans mon esprit d'autant plus que la distance la plus proche entre l'animal et moi était de 40 mètres. Accompagné de Québécois avisés, ces rencontres se transformaient, à chaque fois, en moments privilégiés d'observation naturaliste.
Mais mon grand plaisir fut aussi de voir nos cousins canadiens vivre en harmonie avec la faune indigène ; à quant un tel respect en France envers les espèces qui peuplent commun ?
L'approche des ursidés mais aussi des baleines et autres castors resteront donc pour moi des souvenirs impérissables de mon expérience outre-Atlantique.
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Rencontre exceptionnelle avec les deux orphelins de Mellba
Le 9 octobre 99, je suis monté vers l'étang d'En Bey, au-dessus D'Orlu (Ariège) avec l'intention de faire des photos d'Isards, de marmottes etc...Comme je le fais depuis 22 ans, je suis arrivé en Bey vers 8 heures du matin et je suis monté vers les crêtes au-dessus du Lac. J'ai été surpris de ne pas voir d'Isards, pourtant nombreux dans ce secteur. Soudain, à 100 m de moi j'ai aperçu deux grosses boules noires. J'ai vite réalisé que j'avais deux ours près de moi, immobiles, se chauffant aux premiers rayons du soleil. J'ai rapidement pris deux photos et j'ai décidé de faire une approche comme je le fais avec les isards. Le vent était nul. J'ai approché les ours à 15 m. J'ai aperçu, le dos d'un ours derrière un rocher. Je pensais qu'il allait se dresser sur les pattes arrières. J'étais près à déclencher et à fuir au cas ou... Le deuxième m'intriguait un peu car je ne le voyais pas. Le premier a pris la direction opposée. Je suis descendu au col pour les localiser à nouveau. Soudain, j'ai vu une tête avec de petites antennes dépasser de la crête, ensuite le corps entier. Je distinguais bien ses griffes luisantes dans le viseur e de l'appareil photo. Le deuxième ours est arrivé et s'est positionné à droite de son frère. Nous nous sommes observés pendant 10 bonnes minutes et j'ai pu réaliser 31 photos avec un téléobjectif de 300 mm. Les ours n'ont manifesté aucun signe d'agressivité. Après le départ des plantigrades, j'ai ressenti une grosse montée d'adrénaline. Je suis resté "hors du temps" pendant un long moment. Je venais de réaliser le rêve de tant de photographes animaliers. Bientôt, je remonterai vers cette belle vallée d'Orlu et peut être...
Francis DEJEAN
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1998 : sur 8 départements (Hautes Pyrénées, Haute Garonne, et Ariège) 63 estives (dont 37 non gardées) pour 55 500 ovins.
1999 : sur 4 départements (Hautes Pyrénées, Haute Garonne, Ariège et Pyrénées Orientales) 76 estives (dont 44 non gardées) pour 64 500 ovins.
Le plus gros des prédations étant fait sur l'Ariège par les subadultes, orphelins de Melba, livrés à eux-mêmes. Ces derniers ayant été élevés sans mère, n'ont pu recevoir comme les petits de Ziva, l'éducation et l'apprentissage nécessaire, " il fallait survivre ". Il faudrait reconnaître que si les estives étaient gardées comme au bon vieux temps, ni les chiens errants (les plus grands prédateurs) ni les ours ne viendraient trop frotter aux gardiens (hommes et chiens). La montagne elle-même revivrait avec une présence humaine et la restauration des refuges.
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Le samedi 12 février 2000 vers 23 heures 30', Monsieur Jo BENAIM, commerçant à Luchon (31), circule en voiture sur la RN 125. De retour à Bosost (Espagne), il revient de dîner et regagne la Reine des Pyrénées. A environ deux kilomètres après avoir franchi le pont du Roi (frontière), il distingue, sur sa droite, une grosse masse sombre qui marche lourdement sur le bas côté herbeux. Arrivé à sa hauteur, il identifie un ours qui chemine sans soucis en direction de Fos, le dépassement s'est effectué sans encombre, l'ours n'a marqué aucun mouvement d'inquiétude.
Mentionnons qu'il n'a pas été possible au témoin d'identifier ce marcher incongru et qu'en raison de la fermeture du poste de police " papier " n'ont pas été sollicités.
Alain LADEVEZE
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Le 18 mars à Seix en Ariège. L'Amopyc a fait une soirée conférence-projection diapos. Les adhérents du secteur étaient présents ainsi qu'un représentant des pâtres de l'Ariège.
Beaucoup de questions pertinentes ont été posées et il a été question du rapport de M.Augustin Bonrepaux, Député-Maire d'Ax-les-Thermes qui, contrairement à ce qu'il pense, n'est pas le porte-parole des pyrénéens ni des ariégeois. Sa réaction négative vis-à-vis de la présence de l'ours, emblème des Pyrénées, ne démontre pas sa représentativité de ses élus. Ce n'est pas l'ours qu'il faut retirer de l'environnement, mais ce parlementaire mal léché car il n'est bon qu'à faire monter la pression et non la calmer ou encore, chercher une solution pour tous.
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Adhérents et sympathisants, venez nombreux à la soirée débat-diapos sur l'ours, le 19 MAI à 20h30, salle de théâtre au Casino de Luchon.
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Un adhérent de Chelles dans le 77, amoureux du luchonais nous raconte qu’il vient y passer régulièrement ses vacances. Lors de ses redonnées en montagne, qui sont sa principale activité, il constate régulièrement que les troupeaux sont livrés à eux-mêmes, sans surveillance. Par curiosité, il en a suivi un tout un après-midi jusque tard dans la soirée et a pu observer par lui-même qu’il n’y avait ni berger, ni chien. Il en résulte que les citadins ne sont pas dupes et que certains éleveurs ne veulent faire que du fric avec des bêtes à viande sans trop se fatiguer et sans bourse déliée.
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A ce jour, un certain nombre d'adhérents n'ont pas renouvelé leur cotisation 99/2000. Pour certains, c'est peut être un oubli qu'ils vont vite réparer, et je les en remercie, pour les autres qui décident de "décrocher", ce sera le dernier bulletin. Le bureau et moi-même les remercions de nous avoir soutenu dans notre combat, combat qui n'est pas encore terminé. Loin s'en faut.
Le trésorier - Claude LEHU